Regardez ce diaporama qui invite à s'ouvrir à toute l'abondance
qui est déjà en soi,
laissez la venir à vous,
laissez là se révéler en soi-même
pour qu'elle s'exprime dans votre réalité !
Hanael
Regardez ce diaporama qui invite à s'ouvrir à toute l'abondance
qui est déjà en soi,
laissez la venir à vous,
laissez là se révéler en soi-même
pour qu'elle s'exprime dans votre réalité !
Hanael
Premier film du genre (2001) à mettre en scène des Tibétains du Ladach sur un sujet difficile
au sein de la communauté Tibétaine et de la communauté religieuse qui est
la gestion du désir
pour les moines,
la recherche de l'illumination.
Le film raconte l'histoire d'un moine Bouddhiste, Tashi qui sortant de son ermitage de 3 ans,
3 mois, 3 jours recherche l'illumination.
De retour auprés de ses compagnons lamas,
il est soudain en proie à de dérangeantes pulsions sexuelles.
Au cours d'une expédition dans un village voisin, il fait la connaissance d'une jeune femme dont il tombe amoureux.
Des doutes l'assaillent et ébranlent son engagement spirituel.
Apo, le moine doyen, décide alors de l'envoyer dans un ermitage où des pratiques tantriques l'initieront aux mystères de la vie sexuelle.
Tashi va alors comprendre qu'il doit vivre certaines expériences s'il veut un jour y renoncer.
Il choisit de quitter le monastère et de rejoindre le tourbillon du monde hûmain,
le Samsàra,
pour le meilleur
et
pour le pire ...
Au niveau visuel :
Paysages (cadrages), palettes de couleurs, vêtements, lumiéres, ... remarquable !
Par exemple,
la palette de couleur du vêtement est en constante contraste ou harmonie avec l'environnement immédiat.
Le principe constituant à utiliser une palette de couleurs liée à la terre, qui doit accentuer l'aspect organique du film.
Ici, les amateurs d'Art plastique et tout particuliérement les peintres abstrait se régaleront !
Par exemple le subtile changement de couleurs des costumes reflète également la progression émotionnelle par laquelle passe le personnage à ce moment précis du film ...
Tournée intégralement, une premiére, dans la région difficile d'accès du
LADAKH
('la terre de lune') .
Région de l'Inde située à la frontiére chinoise
et pakistanaise, également connu comme le 'dernier paradis perdu'. Le Ladakh est majoritairement de confession bouddhiste Mahayana. C'est une terre de paysans, de moines, de nomades, de bergers et d'ermites errants, qui possède sa propre identité culturelle.
Castor
In memoria di me
film de Saverio Costanzo
Synopsis :
En pleine crise existentielle, Andrea, jeune homme séduisant et intelligent, décide d’entrer au noviciat jésuite, une période de recueillement spirituel avant la prêtrise, durant laquelle il expérimentera son aptitude à rejoindre l’ordre.
Alors que les prêtres lui enseignent les fondements de la foi, Andrea découvre les dessous de cette communauté religieuse de prêtres et novices réunis dans le silence et la prière. Le Monastère devient un personnage à part entière dans lequel chaque regard, chaque son suggère un mystère. D’autant plus que les novices, s’efforçant de s’abandonner eux-mêmes afin de trouver leur foi en Dieu, sont appelés à dénoncer le moindre signe de faiblesse de leurs camarades.
Pour Andrea, la vie de prière, de rituels et les heures de lecture se déroulent sous le sceau de la surveillance et du questionnement permanent. Malgré le soutien du Père Supérieur, Andrea se perd sans sa quête mystique et est sur le point de quitter l’ordre.
Une décision à laquelle bien d’autres se sont heurtés avant lui...
Entretien avec le réalisateur :
IL MANQUE UN MAILLON DANS NOTRE ADN
IN MEMORIA DI ME parle de l’obstacle à franchir pour atteindre la foi absolue, en particulier pour les gens qui se consacrent exclusivement à Dieu. C’est l’histoire d’Andrea, un jeune homme qui semble avoir tout ce qu’il faut pour être, ce que l’on appelle, un "battant". Il est intelligent, à l’aise en société, beau. Il a atteint un âge où il doit faire des choix qui seront décisifs pour le reste de sa vie, mais la multiplicité des choix ne fait que le paralyser. Pour Andrea, le succès n’est pas suffisant. Il veut plus. Il veut une raison suffisamment solide pour pouvoir sacrifier la liberté superficielle de sa génération. Il veut transformer sa vie en une expérience qui lui soit propre, mais il n’arrive pas à trouver sa voie. Je me sens proche d’Andrea dans ce sens et en terme générationnel. Une sorte d’incapacité, d’impossibilité à choisir une voie définitive : se fixer avec une personne, un travail, un mode de vie. C’est comme s’il manquait un maillon de notre ADN. Nous avons suivi nos désirs et nous nous retrouvons aujourd’hui dans les limbes de l’adolescence éternelle.
UN CHOIX, UNE METAPHORE DE VIE POUR . Je pense que l’initiation à la vie religieuse peut être une métaphore des choix décisifs de notre vie. Dans IN MEMORIA DI ME, Andrea décide d’entrer au noviciat, une période d’expérimentation avant de devenir prêtre. Andrea commence une vie quotidienne caractérisée par la vie en commun, une petite chambre, le silence et les lois de la communauté. Constamment sous surveillance des Supérieurs, Andrea apprend les lois fondamentales afin de devenir un homme de Dieu, un enchaînement ininterrompu de hauts et de bas. Celui qui aspire à une foi indéfectible doit renoncer à sa propre nature et combattre les démons toujours prêts à le tenter.
LE PERE SUPERIEUR A travers cette expérience, Andrea découvre qui il est vraiment, alors que sa vie antérieure s’efface. Dans leur combat, les novices doivent apprendre à "se perdre" afin de trouver leur route vers Dieu, dans un procédé basé sur la totale dévotion aux Pères Supérieurs. L’obéissance absolue n’est pas une mission aisée et plus l’esprit est riche, plus la rébellion est prégnante. Les règles sont souvent incompréhensibles et cruelles. Andrea est fortement soutenu par le Père Supérieur qui devient rapidement son point de référence. Aujourd’hui, plus personne n’a de maître spirituel, ni de personne à suivre.
VIVRE ENSEMBLE DANS LE SILENCE Dans un lieu où tout le monde vit côte à côte sans se parler, je me suis retrouvé à être plus attentif, à noter le moindre détail. Quand on ne peut communiquer avec des mots, on découvre que l’on doit vraiment regarder les autres. Assez bizarrement, quand on ne se parle pas, les relations ont l’air plus vraies, plus qu’avec la parole. J’ai utilisé cette situation pour ajouter de la tension dans mon film. Quand Andrea arrive, tout le monde s’intéresse à lui parce qu’il est nouveau. Tout le monde l’observe avec curiosité.... Il y a des tensions dans la communauté car les novices sont encouragés à se dénoncer les uns les autres. Dans un bureau, si je vous dénonce au patron, je serai considéré comme un salaud. Mais, dans ce genre d’univers où tout est question d’entraînement spirituel, la dénonciation peut être positive. Etre capable d’accepter ses erreurs et la critique. Cela peut aider.
ANDREA ET ZANNA Andrea se lie d’amitié avec un autre novice, un rebelle, Zanna. Zanna est un jeune homme habité par la foi et par Dieu, avec qui il entretient une relation directe, sans aucune influence possible de l’institution ou des Supérieurs. Zanna accuse le noviciat et l’Eglise elle-même de vouloir reproduire les règles du monde contemporain dans ses propres institutions. Il les accuse d’utiliser le mot Dieu afin de prendre le pouvoir sur les hommes. Andrea est profondément touché à chaque rencontre avec Zanna, il réalise que son ami est entièrement dévoué à ses croyances, alors que lui semble feindre. Andrea voudrait ressembler plus à Zanna, mais il en est incapable. Les succès d’Andrea et les échecs de Zanna n’arrivent pas non plus à calmer ses angoisses. Chacun doit suivre sa propre voie vers Dieu... La lutte entre les deux personnages représente la lutte interne de chacun à la recherche de sa foi. Je crois que la foi a rapport avec la connaissance de soi. A partir du moment où vous vous connaissez vous-même, vous pouvez croire à quelque chose ou à vous-même.
L’EXPERIENCE SPIRITUELLE Je n’ai pas fait beaucoup de recherches car je ne suis pas très attaché au réalisme. Malgré tout, j’ai expérimenté, avec les acteurs, des exercices spirituels basés sur les enseignements de Ignazio de Loyola, le fondateur de l’ordre jésuite. Nous sommes allés dans sa grande maison, accompagnés d’un guide spirituel, et avons passé 8 à 9 jours dans le silence complet, avec une heure de méditation quotidienne. Au bout de 4 jours, on voudrait se suicider, mais les choses commencent à s’arranger le cinquième jour. Puis les choses redeviennent difficiles le sixième jour, mais à la fin, on se sent plus fort. C’est une expérience inracontable qui m’a fait prendre conscience que je n’avais rien compris. Même si on croit en Dieu, cet exercice spirituel est une vraie expérience. Il vous force à vous confronter à vous-même de manière honnête. Tout, dans IN MEMORIA DI ME, vient de cette expérience. Mais je n’ai pas voulu faire un travail documentaire, j’ai voulu faire un voyage spirituel.
INTERIEUR ET INSTITUTION Le grand couloir est aussi un personnage du film. Pour moi, le couloir représente ce qu’il se passe à l’intérieur d’Andrea. C’est son âme. Le couloir fait partie d’Andrea et Andrea fait partie du couloir. La lumière change fréquemment dans le couloir. Elle change en fonction de la dramaturgie, de la direction que prend Andrea. Si Andrea est dans le couloir, alors, la communauté, l’institution sont dans le réfectoire. Il n’y a que dans le réfectoire que tout le monde est réuni. La mystérieuse porte de l’infirmerie peut aussi être perçue comme un autre personnage inanimé.
SILENCE ET MUSIQUE J’ai essayé de me tenir au silence. Le personnage principal ne parle pas beaucoup. Mais le public peut avoir l’impression que le film n’est pas silencieux à cause de la musique. Dans tous les cas, il y a une énorme différence entre un monastère de moines et un noviciat de prêtres. Les novices font des études intellectuelles, philosophiques, théologiques et ils parlent durant les scènes de classe. Comme on peut le voir dans le film, beaucoup de communautés religieuses passent de la musique pendant les repas. Cela les empêche aussi de parler. Il vous suffit de manger avec vos frères. La musique que nous avons utilisée pour ces scènes est loin d’être religieuse. La valse fait plus communément référence au plaisir et à l’amusement.
SPIRITUELLEMENT UNIVERSEL Je n’ai pas eu besoin de préciser que l’on était dans un ordre catholique, car tout dans le film est catholique. Si vous venez d’un pays où l’Eglise n’a pas une place prédominante, vous trouverez ce film moins politique. En même temps, je pense que le film est spirituellement universel. On ne voit pas de rayon divin traverser le ciel dans le film. Les personnages sont des gens ordinaires qui luttent et c’est ce combat qui, pour moi, est le symbole de la foi véritable... Je ne me considère pas comme quelqu’un de religieux, mais j’essaie malgré tout de croire à quelque chose. J’espère que mon film parlera à tout le monde, religieux ou non, car il s’intéresse à l’humain.
EN ACCORD AVEC LE LIEU DE TOURNAGE Pour ce genre de film, le lieu de tournage est une question essentielle. Nous avons tout tourné à Venise sur l’île de San Giorgio Maggiore. Je voulais trouver un endroit et adapter le tournage à ce lieu. Je voulais que le film grandisse dans le lieu, j’ai donc changé beaucoup de choses sur le plateau. Je voulais voir où le film m’entraînerait, je me suis donc laissé faire par le décor. Ce n’est pas une priorité pour moi de respecter le scénario. Je préfère un procédé plus créatif. Quand je travaille dans un lieu unique, je me sens plus libre, même si l’espace est clos. Cela n’a pas été facile de tourner dans ce lieu historique, mais ça valait le coup d’avoir un tel décor. L’église du film est toujours utilisée pour les offices d’une petite communauté de moines. L’ancien monastère est aujourd’hui entretenu par une fondation privée qui y organise des événements.
Dans un autre registre,
Homage à Patti Smith
« Si vous ouvrez bien votre esprit, si vous écoutez attentivement, tout le monde peut vous parler.
Vos parents et aimés disparus, Michel-Ange, un arbre, l’ombre de photographes.
Pasolini disait : « Ce n’est pas que les morts ne parlent pas, c’est juste que nous avons oublié de les écouter. »
Il faut ouvrir ses sens et écouter.
On peut apprendre à écouter nos disparus. Car ils sont là, tout près de nous.
Vous croyez donc en une communauté de frères spirituels, dans le temps et l’espace ?
Absolument ! C’est une grande famille. J’y ai ma famille de sang.
Et ma famille d’ancêtres artistiques, comme on l’appelait Allen Ginsberg et moi.
Jimi Hendrix, Coltrane, Michel-Ange, William Blake, Rimbaud…
Je leur rends visite. J’étudie leurs œuvres.
Je les considère en somme comme des êtres humains.
J’aime à imaginer William Blake descendant certaines rues.
Keats assis à son bureau en train d’écrire un poème.
Ou mon ami Robert Mapplethorpe bavardant avec moi. »
Dans sa bande de frères spirituels, Patti Smith cite encore Kurt Cobain, la Callas, Dylan, Jim Morrison, Picasso, Pollock…
« Ils cherchent tous un nouveau vocabulaire ».
(Extrait d’un entretien du 11 02 2008 à Berlin avec l’envoyé spécial du journal "Le Soir" Nicolas Crousse )
« Patti Smith : Dream of Live »
Portrait cinématographique, intime et sensible que consacre à la musicienne,
le photographe Steven Sebring
(prix de meilleure photographie du grand jury de Sundance Film Festival 2008).
Durant onze ans, Steven Sebring a filmé la chanteuse, enregistré ses confidences, en voyage, en concert, ou chez elle.
C’est un portrait à la première personne, Patti Smith a elle-même improvisé le commentaire en voix off
On y découvre une femme à la vitalité inépuisable qui allie une authenticité rare à un panache fou, qui multiplie les activités et talents –
Poète, musicienne, peintre, photographe, mère de famille attentive-
à la sensibilité multiple, tour à tour tout en douceur , en transe lors de ses performances sur scène, militante engagée pour la paix, vouant une véritable passion pour les poètes et particulièrement pour Rimbaud, multipliant les lectures politiques ou littéraires, parlant de ses amis, sa famille spirituelle d’artistes vivants ou disparus qui l’ont marquée à jamais…
Balade poétique, musicale, intime, dans une vie riche d’expériences et de rencontres.
Très émouvant....
Amanda
|
Tout juste diplômé de l’université, Christopher McCandless, 22 ans,
est promis à un brillant avenir.
Pourtant, tournant le dos à l’existence confortable et sans surprise qui l’attend,
repoussant les valeurs de son milieu comme le matérialisme,
le jeune homme décide de prendre la route en laissant tout derrière lui.
Des champs de blé du Dakota aux flots tumultueux du Colorado,
en passant par les communautés hippies de Californie,
Christopher va rencontrer des personnages hauts en couleur.
Chacun, à sa manière, va façonner sa vision de la vie et des autres.
Au bout de son voyage, Christopher atteindra son but ultime en s’aventurant seul
dans les étendues sauvages de l’Alaska pour vivre en totale communion avec la nature...
Ce film contemplatif (la nature est superbe) et infiniment émouvant
(par les personnages croisés en chemin)
raconte le voyage véridique d’un jeune américain
qui part à la rencontre de lui-même dans une solitude qu’il s’impose,
à la conquête de la liberté absolue, de la vérité,
à la recherche des vraies valeurs
(les siennes et non celles que sa famille et la société lui ont inculquées).
Film initiatique, tout comme « Printemps, été, automne, hiver…et printemps » (voir article)
qui retraçait l’initiation d’un jeune moine bouddhiste,
il se déroule aussi en cinq chapitres :
la seconde naissance, l’adolescence, l’âge adulte, la famille et…la sagesse.
Mais, cette quête spirituelle nous touche beaucoup plus
car ce jeune homme pourrait être
notre fils.
Il s’accomplit et se réalise au fil de ses rencontres et comprend,
hélas un peu tard,
que le bonheur, ça se partage…
Film, vous l’aurez compris, qui ne laisse pas indifférent car
il nous renvoie à nos propres questionnements sur le sens de la vie,
sur les vraies valeurs,
et à notre quête personnelle du bonheur.
Il nous incite à donner un grand coup de balai dans notre petite vie
bourgeoise , conventionnelle et confortable
et nous donne envie de rompre les amarres pour partir
à la rencontre de nous-mêmes,
retrouver Qui nous sommes vraiment,
au plus profond de nous-mêmes.
Film qui nous fait réfléchir aussi aux valeurs que nous nous avons reçues
(car il faut bien rentrer dans un moule !)
et que nous continuons à inculquer à nos enfants
puisque la société de consommation dans laquelle nous vivons n’a pas changé.
Ne serait-il pas temps de revoir tout cela et d’apprendre à nos enfants
qu’il est plus important
d’ETRE que d’AVOIR ou de FAIRE….
Leçon de vie ou plutôt, leçon sur la vie…
surtout pour ceux qui résistent au changement.
Suite aux articles d'Aurore, il était indispensable de rendre hommage à un film remarquable
qui résume à sa façon les sujets qui nous préoccupent pour le moment ici;
cycles et symboles.
"Printemps, été, automne, hivers ...et printemps"
le 9ème film de Kim Ki-Duk
nous conte les étapes de la vie d'un moine disciple et de son maître à travers cinq tableaux auxquels font écho le cycle des saisons.
Chaque saison étant ici une leçon sur la vie, un chapitre
et
chaque chapitre fournissant son enseignement.
Le film est ainsi construit sur une structure circulaire qui épouse le rytme de ces cinq saisons.
1. Le printemps est la période de l'enfance (+/-10 ans), des arbres bourgeonnants. Le temps de l'innocence menacée par de multiples dangers ...
2. L'été sera la période où s'éveille les sens, le désir amoureux (20 ans). Le feu des passions, les tentations ...
3. L'automne (30 ans) sera synonyme de 'chutte', d'égarement. L'amour se meut alors en jalousie et en mortel désir de possession et de destruction.
4. L'hivers (40 ans) marque enfin le temps de la raison et de la rédemption. L'adulte devenu sage entretient alors un long chemin expiatoire qui le conduira à la maturation spirituelle et au détachement des contingences matérielles.
5. Au printemps suivant (50 ans), on s'ouvre pour conclure à un nouveau cycle. Le disciple devenant moine maître à son tour, prêt à perpétuer les enseignements et leçon de la vie.
Le cercle est bouclé !
L'histoire
se déroule dans un monastère flottant sur un lac bordé d'arbres pittoresques et de montagnes escarpées.
Huis-clos ouvert. havre de paix ?
Domaine privilégié hors du monde, hors du temps.
C'est dans cet 'oasis' de dépouillement et de sérénité, dans cette 'toile' miroitante de beauté éternel que l'auteur nous entraîne au coeur d'un voyage initiatique. Celui d'un jeune disciple qui se verra évoluer au gré des saisons pour aboutir à sa destinée.
Ce sera dans la confrontation avec le réel (le monde de l'homme, sociétale se trouvant ici hors-champs) que notre moine disciple parviendra à accomplir son destin et à dépasser le traumatisme des blessures de l'âme pour atteindre la sérénité.
Ce film d'une beauté époustouflante travail sur la symbolique.
Saisons, paysages, couleurs, animaux, motifs divers, mouvements et actions sont ici 'langage'.
La lenteur et le minimum de dialogue nous plonge dans la contemplation et dans un questionnement sur le rythme de la vie.
Il s'agit en effet d'une méditation sur le cycle de la vie en forme
de poéme initiatique.
Tout simplement magnifique.
Castor
Il a déjà été dit que la quiétude est le langage de Dieu et que toute interprétation autre était fausse. C'est en fait un terme pouvant remplacer celui de paix. Quand nous devenons conscient de la quiétude dans notre vie, nous sommes reliés à la dimension intemporelle et sans forme en nous, à ce qui est au-delà de la pensée, au-delà de l'ego.
Il peut s'agir de la quiétude où baigne le monde de la nature ou de la quiétude dans votre chambre aux petites heures du matin, ou encore du silence entre les mots. La quiétude n'a pas de forme. C'est pour cette raison que nous ne pouvons en devenir conscient par la pensée, puisque la pensée est forme.
Quand on est conscient de la quiétude, c'est qu'on est quiet. Et être quiet, c'est être conscient sans pensée. Vous n'êtes jamais plus essentiellement, plus profondément vous-même que lorsque vous êtes dans cet état. En fait, vous êtes qui vous étiez avant de prendre cette forme physique et mentale, que l'on appelle une personne. Vous êtes aussi qui vous serez une fois que la forme se sera dissoute.
Lorsque vous êtes dans la quiétude, vous êtes qui vous êtes au-delà de votre existence temporelle, c'est-à-dire vous êtes la conscience sans forme, non conditionnée et éternelle.
Dieu est en vous
Dieu est en vous, lumineux, resplendissant,
éblouissant de la splendeur d'un million de soleils.
Dans la vérité essentielle de votre existence,
ici et maintenant.
L'électricité peut être coupée,
la bougie peut s'éteindre,
vous pouvez être dans l'obscurité totale,
pourtant vous savez que vous êtes là.
Par quelle lumière percevez-vous votre présence ?
Par la lumière de la Conscience.
Cette lumière est Présence de Dieu en vous.
(Swami Chidananda)
La Source du Don
Vous n'avez pas la vie,
vous êtes la vie.
Rien ni personne ne peut vous l'enlever...
On peut vous enlever ce que vous avez :
vos idées sur la vie,
vos représentations de la vie, vos idoles,
les émotions, les sentiments, les pensées,
les formes que vous prenez pour la vie,
le moi auquel vous vous identifiez :
tout cela vous sera enlevé
mais jamais la vie...
Vous n'avez pas la vie,
vous êtes la vie.
La vie qui court, la vie qui passe,
offrez-lui un siège,
une assise, un souffle, une conscience
où elle puisse se poser,
se reposer...
puis de nouveau se donner...
comme la Source qui a soif d'être bue.
L'homme est un être
à qui l'être manque,
dit le métaphysicien.
L'homme est une soif (un désir)
à qui la source (le bon objet) manque,
rappelle le psychanalyste.
L'homme est un être
à qui l'Etre est donné,
l'homme est une soif
à qui la Source est offerte :
s'il la pressent
s'il la veut, la respire
Mais ce sont là « paroles d'Evangile »
qui ne s'adressent ni au cœur ni à la raison
ordinairement fermée,
mais au cœur et à la raison
qui demeurent dans « l'ouvert »...
dans une autre béance,
une blessure peut-être,
qui accueille l'Impossible Présence...
« Si tu savais le Don de Dieu »,
si tu savais que la Source est en toi...
la Source du Don.
(extrait du livre "Qui aime quand je t'aime"
de C. Bensaid et J.Y. Leloup)
(Le Gange, près de sa Source)
Rêve d'envol
"Quand notre âme,
tel un cygne,
prend enfin son envol,
elle n'a nul besoin de balises ou de cartes".
(Vijay Batthacharya)
"L'âme s'extirpe de sa chrysalide,
en rêvant qu'elle sera un jour un ange.
Elle le deviendra."
(L.Andréas Salomé)
L'amour
« L'amour est ce qui est...
L'amour constitue la dimension la plus profonde.
On ne peut le créer.
Comme il y a des choses que tu associes
à l'amour,
tu penses qu'elles sont une expression
de ton amour.
Tu ne peux créer l'amour en toi.
tu peux créer certaines choses,
mais tu ne peux créer l'amour.
L'amour, sous sa forme la plus pure,
se rencontre dans le royaume du silence.
Derrière la matière et l'énergie
et derrière toutes les choses que
l'on peut rencontrer
dans les royaumes physique et spirituel,
se trouve l'amour.
L'amour est l'élément fondamental derrière
tout ce qui est...
L'amour est à la fois le commencement et la fin.
L'amour reste la source d'où tout procède
et vers quoi tout se dirige.
Il est l'essence élémentale de l'univers.
Le seul fait de le rencontrer induit en vous
une transformation inéluctable,
car l'amour est constamment changeant
tout en étant immuable. »
(Aigle Volant)
Dans votre coeur
se trouve le passage,
un pont de lumière
qui relie ce que vous êtes
à ce que vous n'êtes pas encore.
Mais pour emprunter
ce pont de lumière
il vous faut être vous aussi
une LUMIERE
et seul l'AMOUR
peut vous aider
à le devenir
(Ônajor)
« Un amour qui change l'histoire »